Saturday, March 30, 2013

Cas de Conscience

Les médias favorisent-ils l'enthousiasme des jeunes paumés pour les criminels
et leur donnent-ils  ces idées d'être des durs ?


Lettre ouverte adressée aux médias par Alexandre Arcady concernant l'affaire Merah/France 3.
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Pourquoi les bourreaux fascinent davantage que les victimes ?
> > Depuis « Portier de nuit », au cinéma, la fascination pour le bourreau est souvent au-devant de la scène tant à la télévision que sur le grand écran et en littérature.
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Pour être en phase avec notre actualité, France 3, chaîne du service public, ce qui n’est pas accessoire, a décidé de programmer à la date anniversaire de la tuerie, un documentaire sur Mohamed Merah en interrogeant, entre autres, la famille proche du tueur de Toulouse et de Montauban. Les familles des victimes, encore accablées de douleur, s’insurgent avec raison et demandent au Président de France Télévisions de déprogrammer ce reportage.
> > Je ne connais pas le contenu de ce programme mais j’entends la publicité qui lui est déjà faite pour créer l’évènement et je m’interroge sur cette fascination que provoquent les bourreaux dans les médias.
> > Sous le prétexte de vérité ne dissimule t’on pas une sorte de voyeurisme détourné et d’autant plus répugnant ?
> > Je pense à cette phrase de Jean-Luc Godard : « La pire des barbarie, c’est de donner la parole aux bourreaux ».
> > La recherche de la « vérité » n’est pas une excuse face à la barbarie et par reflexe humaniste, on en viendra sans doute à tenter de comprendre comment des hommes sont devenus si monstrueux, on finira par leur trouver des circonstances atténuantes, voire de bonnes raisons…
> > Aller tuer à bout portant une petite fille ou un soldat désarmé, avec une caméra accrochée à son blouson, ne mérite aucun pardon. C'est simplement, le visage hideux de l'abjection.
> > Pourquoi fallait-il aller interroger la famille proche de cet assassin ?
> > Pour comprendre ? Pour apprendre ?
> > Mais quoi exactement ?
> > Pourquoi fallait-il que les médias diffusent en boucle les images de ce voyou aux multiples passeports, faisant des pirouettes en voiture ?
> > Pour nous dire qu’il est comme nous ? Qu’il nous ressemble ?
> > Non, je ne ressemble pas à Merah, ni à ses proches qui trouveront naturellement les mots pour excuser ses actions.
> > Je refuse qu’on puisse accorder une quelconque indulgence aux bourreaux, ceux d’hier, les nazis les plus abjects, comme ceux d’aujourd’hui : les fondamentalistes du 11 septembre, les bouchers du GIA, les meurtriers de Casablanca, de Madrid, ou de Londres.
> > Non, je ne ressemble pas à Fofana, ni à ces barbares, les tueurs d'Ilan Halimi.
> > Il faut que les journalistes, les auteurs et les cinéastes s’interrogent sur leur responsabilité.
> > Réaliser un reportage, écrire un livre ou faire un film sur les assassins met inévitablement en lumière les assassins au risque d’en faire des héros.
> > Ne voit-on pas, depuis le drame de Toulouse une multitude de jeunes revendiquer haut et fort le nom de Mohamed Merah ?
> > France 3, qui s'apprête - coïncidence - à financer un film sur le supplice d'Ilan Halimi, vu du côté de ses assassins, devrait s'interroger sur ses choix.
> > Humaniser les barbares, ceux qui veulent tout, tout de suite, face à Ilan Halimi, c’est choisir, quoiqu’on dise, la voie de la compréhension, de la compassion. Humaniser Merah face à Myriam Monsenego c’est vouloir charger la société de tous les maux et c’est le faire au mépris des victimes.
> > Quand l’immonde Merah a tué, il l’a fait de sang froid, il a rattrapé des enfants qui fuyaient la mort et il a filmé leur exécution. Nous sommes là au-delà de l’atroce.
> > Quand les barbares humilient, torturent, mutilent, puis tuent Ilan Halimi au prétexte qu’étant un juif, il est riche ou que toute une communauté derrière lui va payer, cet assassinat, non plus, ne mérite aucune excuse, aucun pardon.
> > Il suffit. Je me fous des justifications, des enfances difficiles, de la méchanceté de la société et du fatras de la bien-pensance.
> > Merah comme Fofana, sont complices dans l’abominable. Ils sont faits de chair et d’os, ils ont un cœur, des mains, peut être même un cerveau, mais ce n’est pas la société qui a levé leur bras, tenu leur main quand ils ont donné la mort.
> > J'ai plus à apprendre des faibles que des amis des assassins.
> > Je ne veux entendre que la douleur des victimes et de ceux qui leur survivent.
> > J'ai plus à apprendre et à m'enrichir de la force des parents de Myriam, de Mme Sandler, de la maman d'Ilan, de ce qu'ils ont subi et de ce qu'ils trouvent en eux, pour vivre encore. Ma compassion n'est pas extensible à l'infini, et je ne perds pas mes repères.
> > Quant à ceux qui construisent la légende des bourreaux au prétexte de roman, de film ou d'information, qu'ils s'arrangent avec leur conscience.
> > Alexandre Arcady
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Friday, March 22, 2013

La Fabuleuse Histoire de l'EMPLOI


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 Sans commentaire !

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Reconnaitre le vrai du faux!
                                           Pas toujours évident !

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Tuesday, March 19, 2013

 
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Tout le monde ne le sais pas, la presse ne diffuse pas cette information..
j'ai assisté la semaine dernière à une altercation
entre une dame âgée et ma pharmacienne.
Une femme "voilée" emportait un tas de médicaments
sans débourser un centime, alors que cette dame avec
une petite retraite ne comprenait pas pourquoi elle,
elle devait payer un supplément pour un médicament !
ma pharmacienne m'a dit voilà tous les jours nous
sommes confrontés à ce genre de problème
et sommes inquiets avec l'arrivée des génériques,
car c'est nous qui sommes agressés alors que nous
sommes obligés d'appliquer ce règlement  !!!
Des instructions ont été donnés par les Caisses d’assurance Maladie.
Depuis le 1er août le « Tiers Payant » ne sera plus
accordé par les pharmacies aux personnes refusant
les génériques et ce, même si le praticien a inscrit "non substituable".
Les personnes devront faire l’avance des médicaments et
se faire ensuite rembourser, partiellement, par leur caisse.
Ceci s’imposera à tous, y compris aux personnes prises en charge à 100%.
 SAUF…. Aux bénéficiaires de l’A.M.E.,
c'est-à-dire en très, très grande majorité à des étrangers,
en situation irrégulière sur le territoire français, n’ayant
jamais cotisé un centime et qui viennent se faire soigner
gratuitement en France, aux frais des contribuables français
qui eux sont de moins en moins remboursés.
Après avoir bénéficié de la suppression des 35,00 EUR ANNUELS,
de participation qui leur étaient demandés, ils ne sont pas
concernés par cette directive des Caisses d’Assurance Maladie
et peuvent donc refuser les génériques tout en n’ayant strictement rien à payer.
Qu’il est bon d’être étranger en situation irrégulière en France.
Voilà ce qu’est une présidence « normale », morale, selon Hollande
et ses amis socialistes.
Quand on sait ce que coûte l’A.M.E. au budget de l’Etat,
il est temps de siffler la fin de la partie.
Les médias comme d'hab n’en parlent pas,
alors il faut le faire à leur place et donner le
maximum de publicité à cette forfaiture.
 
Si vous n’êtes pas révolté, passez ce message à la poubelle,
mais si vous avez cotisé toute votre vie pour en arriver là …..
Faites tourner !
 
 
 
 
 

 

Thursday, March 14, 2013

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Très très intéressant !!!
 

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Dix stratégies de manipulation de masses. (Noam Chomsky)

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Un cours  largement enseigné à l’ENA
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Les dix stratégies de manipulation de masses
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Le linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les médias. Nous la reproduisons ici.
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Elle détaille l’éventail, depuis la stratégie de la distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu’à maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité.
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1/ La stratégie de la distraction
> > > > > >  Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique.

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« Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
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 (Le foot, les jeux olympiques, Johnny, etc.) ["Panem et circenses" "Donnez leur du pain et des jeux !"].
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2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
> > > > > >  Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté.

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(Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.).
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3/ La stratégie de la dégradation
> > > > > >  Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

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(Baisse des retraites et allongement de la durée du travail).
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4/ La stratégie du différé
> > > > > >  Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

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(Augmentation importante de la pression fiscale).
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5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
> > > > > >  La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

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(Les français sont trop gros, trop gros, trop gros,.. Les boissons sucrées sont surtaxées : nous les paierons plus cher).
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6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
> > > > > >  Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements

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 (La terre se réchauffe dangereusement du fait des seules activités humaines (sic), ce sera terrible pour nos enfants : les carburants sont encore plus taxés).
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7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
> > > > > > 
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
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(80 % des élèves des universités ou des grandes écoles sont issus des classes moyenne ou supérieure).
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8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
> > > > > >  Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte

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 (Facile, voir certaines émissions de TV particulièrement populaires).
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9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
> > > > > >  Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !...

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(Vous êtes au chômage par manque de formation, suivez un stage et tout ira mieux).
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10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
> > > > > >  Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

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 (Pourquoi croyez-vous que les grands politiques utilisent et payent largement des instituts importants des sciences humaines ou des grandes sociétés de publicité ce qui revient au même).
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Peu importe la couleur politique,
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voilà comment nos chers dirigeants nous manipulent !
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Où trouver les fonds nécessaires pour renflouer nos caisses ???



Subject: Tr: Fw: 0u_trouver_l_argent ???

Voilà, avec un peu de réflexion et de bonne volonté on peu y arriver


Wednesday, March 13, 2013