Sunday, January 22, 2017
Monday, January 16, 2017
Assurance vie , en DANGER
Cher lecteur,
J’aurais voulu que vous rencontriez Eddie.
Eddie est arrivé
en France à l’âge de 14 ans. Il ne savait pas un mot de français. Son
père mourut quand il en avait 16, l’obligeant à arrêter l’école pour
s’engager comme apprenti serrurier afin nourrir sa famille.
Aujourd’hui Eddie a sa propre entreprise de serrurerie et surtout :
Il a mis 6 ans de côté.
C’est-à-dire
que s’il s’arrêtait de travailler demain, Eddie aurait de quoi faire
vivre sa famille à son train de vie actuel pendant 6 ans et 2 fois plus
en se serrant la ceinture. Son objectif est d’atteindre au moins 20 ans.
Mais tous les
efforts d’Eddie pour mettre sa famille à l’abri, les vôtres, ainsi que
ceux de 15 millions de familles sont EN DANGER.
Un article de loi, caché dans les méandres d'un projet de loi fleuve est en train d’être passé « en catimini, de façon délibérément invisible et incompréhensible au non-initié », comme le note amèrement le sénateur Pierre-Yves Collombat [1].
Cette loi n’a
reçu presqu’aucune résistance de la part des députés et sénateurs car
les seules personnes réellement spoliées n’avaient pas été averties
jusqu’à présent : vous.
Pour la première
fois depuis1945, l’État pourra légalement saisir votre bien —spoliation
légale— sans contrepartie et de manière totalement arbitraire, à moins que vous n’éleviez votre voix sans attendre.
Il s’agit d’un trésor 1 500 milliards d’euros d’économies qu’ont patiemment épargné 15 millions de familles en France.
Ce trésor, ce sont les contrats d’assurance vie, l’épargne préférée des Français.
Personne
n’avait encore osé toucher à cet ultime trésor, patiemment épargné
année après année par des familles soucieuses de l’avenir.
Quand
vous aurez lu ce qui suit, je pense que vous conviendrez qu’il est
absolument urgent d’empêcher cet ultime coup de poignard du quinquennat
le plus destructeur de la Ve République.
Dès l’automne 2013, François Hollande annonçait une grande réforme de l’assurance vie.[2]
L’assurance vie, c’est ce produit d’épargne qui n'aurait pas d'intérêt particulier s’il n'était largement défiscalisé.
C'est cette défiscalisation qui permet aux contrats d'assurance vie de présenter le meilleur rapport rendement / sécurité pour les épargnants, du plus modeste au plus fortuné.
C'est ainsi que les contrats d'assurance vie représentent aujourd'hui un trésor de 1 500 Mds€, les 2/3 de la dette de l’État.
Et
voilà que l'État et le gouverneur de la banque de France, M. Villleroy
de Galhau, trouvent que c’est trop, qu’il y a en France un « excédent d'épargne » [3].
Les économistes
les plus brillants de leur époque ont été incapables de trouver les
solutions à la grande crise économique dans laquelle nous nous débattons
depuis 2008.
Toutes leurs tentatives ont été vaines :
Le déficit, l’impression monétaire à outrance, les relances massives de l’État n’ont en rien diminué, ni la dette, ni le déficit de l’État.
Et alors que l’avenir est plus noir que jamais…
Ils ont décidé de mettre la main sur le trésor de vos économies.
L’État
entend en prendre le contrôle grâce à l’article 21 bis de la loi du 8
novembre 2016 sur « la transparence, la lutte contre la corruption et la
modernisation de la vie économique », dites Sapin 2, loi fourre-tout et
indigeste dont les articles se discutent en colliers de perles jusque
tard dans la nuit de l'hémicycle : le 21bis a été approuvé à 1h du
matin, en force, comme amendements « techniques ».
À partir du 8 novembre 2016, les pouvoirs publics peuvent :
Ce
dispositif permet à l’État pour la première fois de se servir
légalement et arbitrairement dans vos économies, sans aucun contrôle ni
garde-fou. L’idée même qu’un pouvoir aussi puissant puisse tomber en de
mauvaises mains devrait dissuader toute personne censée de voter une
pareille loi, mais ce n’est pas tout, l’État pourra aussi :
Tout cela, sous
prétexte que vous ne consommez pas assez et ne faites pas entrer
suffisamment d’impôts dans les caisses de l’État.
La solution est donc simple : soit l’État arrive à vous dissuader d’être prévoyant soit il ira se servir directement.
Mais c’est une décision très dangereuse.
L’assurance vie est une épargne populaire !
15 millions de familles sont concernées, parmi lesquelles presque les 2/3 ont un revenu de moins de 35 000€/ an. [4]
Comment aborder l’avenir sereinement si vous n’avez pas de quoi affronter les jours mauvais ?
Comment prendre des risques si vous n’avez pas les moyens financiers d’échouer et de vous relever ?
Comment donner à vos enfants la chance de bien commencer dans la vie si vous vivez au jour le jour ?
Et
pour l’État comment dépensera-t-il votre argent sans l’avoir lui-même
gagné à la sueur de son front et aux prix d’effort et de privations
importantes ?
Car de votre
point de vue, si vous avez déjà un logement décent, de quoi vous
déplacer, vous chauffer, vous nourrir et vous vêtir… Pourquoi donc
devriez-vous dépenser vos économies ?
Oui, vous avez raison d'être prudents.
Oui, il est sans doute plus sage d'éviter des dépenses inutiles aujourd'hui afin de pourvoir à celles peut-être vitales de demain.
Oui,
vous avez intérêt à échanger des services avec vos proches, aider votre
voisin à réparer sa machine et réciproquement. Partager vos trajets en
voiture, échanger vos maisons plutôt que de les louer…
Mais ce n'est pas l'intérêt de l'État.
C'est un point
très important, il marque le moment où l'État cesse complètement de vous
représenter pour suivre son intérêt propre : le financement de sa dette
avant la liberté de protéger votre famille et ceux qui vous sont cher.
C’est un acte très grave dont les auteurs ont d’ailleurs conscience.
L’article 21bis n’était pas dans le projet de loi initial : c’est une série d’amendements passés en dernière minute, à 1h du matin, en force.
Et
encore, ceux-ci ne concernaient au départ qu’un certain type d’épargne
et n’était applicables qu’à l’échelle d’une seule compagnie d’assurance.
Puis au fil des lectures, il a été étendu à toutes les assurances vie
et finalement le coup de grâce a été donné, le 28 octobre à seulement 10
jours du vote définitif, permettant à l’État de statuer pour le secteur tout entier.
Ce sont quelques mots ajoutés, des virgules déplacés.
Aujourd’hui que
le puzzle est finalement complet, cela ne fait aucun doute, cette loi
est anticonstitutionnelle. Elle est contraire à l’article XVII de la
déclaration des droits de l’homme et du citoyen :
La propriété
étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce
n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige
évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
Heureusement des voix s’élèvent contre cette spoliation.
Des députés ont veillé tard dans la nuit pour dénoncer « des mesures extraordinairement puissantes »
Des
hommes politiques, des associations, des journaux, de simples
particuliers se battent aux quatre coins de France pour empêcher cette
folie.
Mais ces voix encore trop peu nombreuse pour se faire entendre des responsables politiques.
Je suis Olivier Perrin, rédacteur de la lettre du Vaillant Petit Économiste.
J’ai
moi-même écrit à mes lecteurs pour les avertir du danger et j’ai vu
leur colère, leur dégoût et le désespoir même de se sentir acculés.
C'est pourquoi j’ai décidé de faire appel à vous, de toute urgence :
Ajoutez votre
voix à celle des députés, des sénateurs, des associations et des
journaux qui se battent pour la liberté de protéger votre famille et
ceux que vous aimez.
Je voudrais
créer une grande mobilisation aux quatre coins de la France pour obtenir
la saisine du conseil constitutionnel contre cette loi spoliatrice de
vos biens et de votre avenir.
Il suffit de réunir 60 députés ou sénateurs pour obtenir la saisine du Conseil Constitutionnel.
Je suis sûr que si nous sommes suffisamment nombreux à nous faire entendre cela sera possible.
Peut-être même
que le président de la République, le Premier ministre ou le président
de l’Assemblée Nationale —l’un deux suffit— décidera cette saisine.
Il suffit parfois de quelques lignes dans un article de loi pour déstabiliser un pays tout entier.
La
disparition complète de la liberté d’initiative et de prudence serait
un drame sans précédent en France et dont les conséquences pourraient
mettre en péril notre souveraineté même.
Pensez à tous
ceux qui ont travaillé avec obstination et persévérance à la sécurité de
leurs familles comme à la grandeur de la France depuis des centaines
d’années — souvent sans voir les résultats de leurs peine — et pour tous
ceux qui se battront demain et dans les générations à venir : nous leur
devons bien cela.
Envoyez ce
message à tous vos contacts, informez vos proches et vos amis de ce
scandale gigantesque et encore méconnu. Je suis convaincu que si chacun
d'entre nous se mobilise ; si nous faisons masse auprès de nos
représentants politiques, nous réussirons.
Je vous prie de croire, madame, monsieur, en mon respectueux dévouement,
|
djihadistes en France
Chère Madame, cher Monsieur,
Nos équipes ont repéré un véritable scandale.
Les faits sont terribles. Il y a, d’après les enquêtes, 2000 djihadistes dangereux en France. Ils sont parfaitement identifiés. Nous avons leurs noms, prénoms, leurs adresses.
Sauf qu’il y a… 40 surveillances simultanées au maximum possibles en France !
Pour en savoir plus, cliquez ici.
Avec tout mon dévouement,
Laurence Havel
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